Vente à découvert

Bourse : la VAD ou Vente à découvert (ou en finance « shorter »)

Technique qui permet pour un spéculateur de réaliser des plus-values lorsque le cours d’une action baisse. Par exemple si une entreprise a son cours de bourse à 100. Si le spéculateur effectue une vente à découvert sur le titre, il va vendre des actions Eiffage dans un premier temps (attention : la vente des titres n’est pas crédité sur le compte titre ou PEA), puis avant le dernier vendredi du mois, soit l’investisseur garde sa position de short (report de position), soit il rachète sa position.

  • si le cours de l’action a monté pendant la période de la vente à découvert, le spéculateur réalisera une perte,
  • si le cours de l’action a baissé pendant la période de la vente à découvert, le spéculateur réalisera une plus-values.

C’est pour ces raisons que les traders gagnent tout le temps de l’argent. Que les cours de bourses montent ou baissent, ils réalisent des plus-values.

La VAD est possible que pour les entreprises éligibles au SRD (service de règlement différé).

Comment la vente à découvert fonctionne vraiment?
Comment est ce possible de vendre une action avant de l’avoir acheter?

Les «shorteux», comme on dit si bien dans le jargon financier, empruntent du courtier des titres d’autres clients (qui sont, eux, des investisseurs à long terme) afin de les vendre et encaisser éventuellement un profit, mais tout cela à leur insu. Les petits investisseurs qui ont « prêté » leurs actions n’ont probablement pas vu la clause de leur contrat qui autorise leurs courtiers à prêter les titres pour la vente à découvert. Le plus souvent ils n’y voient que du feu, car leur courtier s’assurera de ravoir, d’une façon ou d’une autre, les actions si jamais le vrai propriétaire veut les vendre.

Mais il n’y a pas que les petits investisseurs qui « prêtent » leurs actions pour la vente à découvert. Les fonds communs de placement et les caisses de retraite le font également, surtout parce qu’ils en tirent un revenu : le prêt de titres rapporte environ 0,5 % de la valeur des titres prêtés, montant que se partagent le prêteur et le gardien des titres (le courtier). Ces revenus, on l’imagine assez bien, proviennent des intérêts que le vendeur à découvert doit débourser sur le compte marge qui lui sert à faire ses transactions. C’est pour cela que lorsque vous allez shorté un titre vous devrez payer des intérets sur l’emprunt total des titres achetés.

Mise en garde : attention au corner !

Le corner est le fait que le nombre d’action disponible du capital de l’entreprise devient très faible, et les shorteurs doivent à tout prix solder (racheter) leurs positions, ce qui fait monter le cours articificellement.

Exemple : l’action VOLSWAGEN, elle est passée de 200 le 24/10/2008 à 990 le 28/10/2008 parce que le flottant était plus que de 6%, et que l’actionnaire principal (PORSCHE) montait lui aussi au capital de VOLSWAGEN.

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