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Quelle est l’évolution du marché de l’immobilier en France en 2018 ?

Comme le rappelle fort justement un article de Ouest France, le marché de l’immobilier s’est bien porté en France en 2018. Soit, les prix ont eu tendance à se stabiliser durant l’été. Mais leur hausse est restée constante tout au long de l’année. Les experts s’attendent à ce que cette hausse continue, doucement mais sûrement. Mais dans le détail, quelle est l’évolution du marché de l’immobilier en France en 2018 ?

Evolution générale du marché

Concernant l’évolution générale des ventes, les experts sont unanimes : la tendance est la hausse. Une hausse légère, soit, mais tout de même certaine. Comment expliquer ce phénomène ? L’une des raisons principales est que les banques pratiquent des taux d’emprunt de plus en plus bas.

En réalité, ces taux d’emprunt ont même atteint leur niveau le plus bas depuis des années. Grâce à cette opportunité, des acheteurs toujours plus nombreux peuvent acquérir un logement. Une bonne façon pour eux d’envisager l’avenir de façon plus sereine.

Des taux d’emprunt avantageux

Certains primo-accédants bénéficient même de taux d’emprunt légèrement supérieurs à celui du taux d’inflation. En moyenne, la somme qu’empruntent les ménages tourne autour de 200 000€.

Cette somme est remboursable en une vingtaine d’années. Cela représente donc 10 000€ à rembourser chaque année. Ou, pour le dire de façon encore plus pragmatique, environ 830€ par mois. Une somme qui reste abordable pour la plupart des ménages.

Malgré ces bonnes nouvelles, le journal Le Monde note que le record du nombre de ventes de 2017 ne sera sans doute pas atteint cette année.

Différentes évolutions par région

Bien sûr, l’évolution du marché n’est pas la même selon les régions. Dans l’Ouest par exemple, le prix du mètre carré a augmenté cet été de 1,7% par rapport à la même période en 2017. Mais en Bretagne, on fait état d’une augmentation de 2,5%. Sur la France entière, la moyenne de l’augmentation des prix est de « seulement » 1,2%.

Sans surprise, c’est en région parisienne, et plus particulièrement à Paris même, que les augmentations sont les plus fortes. Dans la capitale, la plupart des estimations font état d’augmentations allant jusqu’à 6,8%. Ainsi, le tarif au m² à Paris a dépassé les 9000 euros/m² en 2018.

Conséquence directe de cette évolution ? Le volume d’achats à Paris continue de diminuer. Désormais, il n’y a guère que les professions libérales, ainsi que les cadres supérieurs et certains retraités, qui peuvent se permettre d’acheter dans la capitale intra-muros. Les autres primo-accédants se dirigent de plus en plus vers la banlieue. Il n’est pas impossible que ce phénomène découle, à terme, sur l’explosion de la bulle spéculative.

Disparités entre neuf et ancien

Comme on le voit, la hausse générale des prix de l’immobilier ne doit pas cacher certaines réalités. L’une de ces réalités est la différence entre l’immobilier neuf et l’immobilier ancien. Le prix du neuf peut être, dans certaines régions, jusqu’à 56% plus cher que le prix de l’ancien. C’est notamment le cas en Seine-Saint-Denis, en région parisienne.

Une autre disparité concerne la différence de l’évolution concernant les maisons et les appartements. Les experts évoquent une augmentation des prix de 4,3% sur les appartements anciens, et de « seulement » 2,5% pour les maisons anciennes. Les augmentations les plus fortes sont, comme toujours, concentrées sur les grandes villes comme Paris, mais aussi Lyon et Marseille.

Alors, comment s’assurer d’atteindre le prix de vente maximum concernant un logement ancien ? Une bonne façon de faire est de commencer par isoler ses combles. C’est une technique de plus en plus prisée. Non seulement cela rend le logement plus écologique, mais aussi moins bruyant, et plus tempéré. Il est assez facile d’obtenir pour cela des aides de l’Etats français.

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