En ces temps de confinement, on a constaté que les cas de violences conjugales ne cessent d’augmenter que ce soit en Europe ou ailleurs. Pour dire que ce genre de situation concerne le monde entier. Cette violence qui peut être physique, psychologique, sexuelle ou économique impacte sur la vie de la victime, mais aussi sur celle de l’agresseur et leur entourage. Le confinement actuel met encore plus les victimes dans un état d’insécurité. Elles sont à la merci de leur agresseur. Aussi de nombreux défenseurs des droits de l’homme et surtout de la femme et des enfants tirent la sonnette d’alarme.
Dégradation de la vie de la victime
La violence conjugale est bien plus qu’un simple acte d’agression. L’auteur cherche véritablement à exercer sa domination sur sa victime. Cette dernière est donc sous son pouvoir. Il croit avoir le droit de tout faire subir à son partenaire. Ce dernier, qui se retrouve donc sous son emprise se contente de subir sans chercher à lui échapper. Voilà pourquoi, les conséquences de ce genre de violence ne sont pas seulement physiques. Ce n’est pas simplement des querelles de couple, mais bien un phénomène plus grave. La vie de la victime s’en trouve donc dans ce cas considérablement dégradée. Elle perd l’estime d’elle-même et se croit même coupable de ce qui lui arrive. De plus, les enfants issus du couple deviennent aussi des victimes collatérales. La violence conjugale a pour première conséquence la dégradation de l’état de santé de la personne violentée, cette dernière étant dans la très grande majorité des cas une femme.
Impact sur la santé de la victime
Les conséquences physiques comme psychologiques peuvent varier selon la victime ou encore la nature de la violence. Le stress est bien souvent un impact direct et fréquent. Le fait de savoir que l’on peut se faire frapper ou insulter à tout moment engendre cet état. Cela l’entraine d’autres effets encore plus graves comme les troubles psychosomatiques, alimentaires et anxieux. Certaines personnes deviennent suicidaires et se mettent à prendre des stupéfiants comme échappatoire. Si la victime est enceinte, la violence qu’elle subit (stress ou blessure) nuira sur sa santé et celui du fœtus. Les impacts physiques sont évidents, des douleurs chroniques, des blessures parfois graves ou mortelles, ou encore des invalidités. Les enfants exposés à la violence conjugale peuvent souffrir plus tard des troubles comportementaux ou encore être dépressifs et peu emphatiques.